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Faute de preuves - Harlan Coben

"Le nouveau thriller du grand maître du suspense: rythme haletant et frissons garantis ! (...) Secrets du passé, disparitions, complots machiavéliques, manipulations sur le Net: Wendy n'aurait jamais pu imaginer tout ce qu'elle s'apprête à découvrir. Mais elle est allée trop loin. Bientôt, le danger rôde et se rapproche, inexorablement..."

Voilà ce qu'on peut lire sur le quatrième de couverture (éditions France Loisirs) de "Faute de preuves", le dernier livre en date de Harlan Coben. C'est alléchant et ça suppose un bon divertissement pour l'été, étendu dans son transat ou allongé sur le sable au bord de la mer.

Sauf qu'il pleut...

Mais surtout, ce n’est pas terrible. La réputation de Harlan Coben a bénéficié de l’adaptation cinématographique de son roman « Ne le dis à personne » par Guillaume Canet. On voit souvent affirmer que le film est moins bon que le roman mais pour le coup, j’ai trouvé le film meilleur. Je trouvais que le roman de Coben tombait dans le cliché du héros seul contre tous que bizarrement, le film sait mieux faire accepter. Son metteur en scène a réussi la transposition de l’action des Etats-Unis à la France et François Cluzet apporte toute l’humanité nécessaire dont a besoin le personnage principal pour que le public s’identifie entièrement à lui.

Pour avoir aussi lu « Balle de match » et « Dans les bois », je trouvais que harlan Coben était un honnête auteur de polar, du genre de ceux justement qui divertissent en saison estivale. Ainsi, son dernier roman en date pouvait très bien distraire de cette manière mais cette fois, c’est raté. Le rythme est tout sauf haletant et rien dans l’histoire ne nous donne les frissons garantis. Quant aux secrets du passé, complots et autres manipulations, ils font finalement pâle figure et à aucun moment, Wendy l’héroïne ne semblera en danger.

Dommage car à la base, « Faute de preuves » recèle quelques thèmes qui ont toute leur place dans un thriller dont celui, classique mais toujours potentiellement efficace, du personnage accusé à tort d’un crime qu’il n’a pas commis.

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