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Underworld : Awakening (2012) - Mans Marlind et Bjorn Stein


Depuis plusieurs siècles, les vampires et les lycans (terme moderne pour désigner les loups-garous) se mènent une guerre sans merci qui s'est prolongée jusqu'à notre époque. Voilà le point de départ du premier Underworld mis en scène par Len Wiseman sorti en 2003 avec pour personnage principal Selene (Kate Beckinsale), une vampire exterminatrice de lycans. Seulement voilà, les histoires d'amour tragiques continuant à passionner le public depuis le Romeo and Juliet de William Shakespeare, la jolie vampire tombe amoureuse de Michael (Scott Speedman), un hybride loup-garou-vampire. Après une première suite, Underworld : Evolution, qui raconte la fuite de Selene et Michael devenus les ennemis des deux clans et une deuxième, Underworld : Rise of the lycans qui revient sur l'origine de la guerre vampires-lycans dans un moyen-âge fantastique, le dernier opus en date place l'histoire dans un futur proche.

Dans Underworld : Awakening, les humains ont découvert l'existence des loups-garous et des vampires et ont presque réussi à les faire disparaître de la surface de la terre après 12 ans de lutte acharnée. Selene a cependant été maintenue en vie, cryogénisée pendant tout ce temps dans un laboratoire qui semble cacher quelques secrets. Réveillée par une mystérieuse petite fille, elle s'échappe et cherche à savoir pourquoi elle a ainsi été gardée pendant toutes ces années. La première chose qu'elle apprend est que Michael est mort...

Ce 4ème Underworld va très vite, le film ne dure que 88 minutes générique de fin inclus ! L'histoire est réduite à sa plus simple expression, il faut que ça aille vite, très vite et que l'action soit quasiment non stop. Le scénario repose ainsi sur des ficelles scénaristiques connues et déjà vues à de nombreuses reprises mais reliées de manière efficace. Ainsi, Underworld : Awakening prend rapidement l'allure d'une série B d'action directement réalisée en 3D. La 3D est donc de bonne qualité même s'il est un peu dommage que presque tout le métrage se passe de nuit car l'obscurité atténue parfois les effets tridimensionnels.

Sans la dévoiler, la fin reste ouverte et on sait déjà que les producteurs tout comme Kate Beckinsale ne sont pas opposés à une prochaine suite, d'autant plus que ce Underworld : Awakening a été un succès en salle. Alors, après tout pourquoi pas si c'est toujours aussi amusant ?


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