La scène d'ouverture installe le spectateur dans l'ambiance. Trois fillettes jouent gentiment à la poupée dans une chambre. Soudain, elles lèvent toutes les trois la tête vers quelque chose que la caméra ne dévoile pas. Puis, elles se dirigent vers les fenêtres, les ouvrent et se jettent dans le vide. On entend alors leur mère hurler. Elles sont mortes.
La saga Harry Potter étant finie, Daniel Radcliffe peut passer à autre chose et on peut le féliciter d'avoir choisi de tourner dans un film très différent des aventures du petit sorcier de Poudlard produit par les studios Hammer et mis en scène par James Watkins qui s'était précédemment fait remarquer avec le terrible et implacable Eden Lake.
Il semble que depuis qu'il a racheté la Hammer, John de Mol entend bel et bien relancer la production cinématographique de cette mythique société de production britannique de cinéma fantastique dont Peter Cushing et Christopher Lee en sont les acteurs les plus emblématiques. L'adaptation des studios de The hound of the Baskervilles avec ces deux acteurs justement et Terence Fisher à la caméra est certainement l'une des adaptations de Sir Arthur Conan Doyle les plus connues. Ainsi, alors qu'aucun film estampillé Hammer n'était sorti depuis 1979, quelques uns sont sortis depuis le rachat du créateur d'Endemol et j'avais d'ailleurs été voir Resident l'année dernière.
The woman in black, sorti cette année, est l'adaptation d'un roman de Susan Hill que je n'ai pas lu. Après la glaciale scène d'ouverture, on suit Arthur Kipps (Daniel Radcliffe) qui joue un jeune clerc de notaire à la fin du XIXème siècle et qui est envoyé en mission dans un village du nord de l'Angleterre pour régler la succession d'une cliente décédée. Dès son arrivée à l'auberge où une chambre lui a été normalement réservée, on lui annonce que c'est complet... ce dont on est en droit de douter. La femme de l'aubergiste finit par lui donner une chambre, celle où les trois fillettes du début se sont jetées par la fenêtre.
Si le film joue sur des ressorts scénaristiques et de mise en scène classiques et utilisés à maintes reprises dans le cinéma, James Watkins les utilise efficacement en réussissant à installer une ambiance de plus en plus inquiétante, certains passages s'avérant réellement angoissants et quelques moments ne manquant pas de faire sursauter le spectateur sur son fauteuil. Le seul point faible du film est peut-être qu'on devine les raisons du mystère qui plombe l'ambiance dans le village avant le personnage principal, ce qui peut faire sourire lorsqu'il finit par s'exclamer qu'il ne comprend pas ce qu'il se passe.
La saga Harry Potter étant finie, Daniel Radcliffe peut passer à autre chose et on peut le féliciter d'avoir choisi de tourner dans un film très différent des aventures du petit sorcier de Poudlard produit par les studios Hammer et mis en scène par James Watkins qui s'était précédemment fait remarquer avec le terrible et implacable Eden Lake.
Il semble que depuis qu'il a racheté la Hammer, John de Mol entend bel et bien relancer la production cinématographique de cette mythique société de production britannique de cinéma fantastique dont Peter Cushing et Christopher Lee en sont les acteurs les plus emblématiques. L'adaptation des studios de The hound of the Baskervilles avec ces deux acteurs justement et Terence Fisher à la caméra est certainement l'une des adaptations de Sir Arthur Conan Doyle les plus connues. Ainsi, alors qu'aucun film estampillé Hammer n'était sorti depuis 1979, quelques uns sont sortis depuis le rachat du créateur d'Endemol et j'avais d'ailleurs été voir Resident l'année dernière.
The woman in black, sorti cette année, est l'adaptation d'un roman de Susan Hill que je n'ai pas lu. Après la glaciale scène d'ouverture, on suit Arthur Kipps (Daniel Radcliffe) qui joue un jeune clerc de notaire à la fin du XIXème siècle et qui est envoyé en mission dans un village du nord de l'Angleterre pour régler la succession d'une cliente décédée. Dès son arrivée à l'auberge où une chambre lui a été normalement réservée, on lui annonce que c'est complet... ce dont on est en droit de douter. La femme de l'aubergiste finit par lui donner une chambre, celle où les trois fillettes du début se sont jetées par la fenêtre.
Si le film joue sur des ressorts scénaristiques et de mise en scène classiques et utilisés à maintes reprises dans le cinéma, James Watkins les utilise efficacement en réussissant à installer une ambiance de plus en plus inquiétante, certains passages s'avérant réellement angoissants et quelques moments ne manquant pas de faire sursauter le spectateur sur son fauteuil. Le seul point faible du film est peut-être qu'on devine les raisons du mystère qui plombe l'ambiance dans le village avant le personnage principal, ce qui peut faire sourire lorsqu'il finit par s'exclamer qu'il ne comprend pas ce qu'il se passe.
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