Est-ce moi qui veut à tout prix voir des références au cinéma western dans chaque album de cette série ou Yves Swolfs les a intégré volontairement ? S'il est évident que Les chiens meurent en hiver est entièrement inspiré de Il grande silenzio, je ne sais pas si la référence que j'ai décelée à la première page de "Loneville" a été voulue.
En effet, on voit une jeune fille raconter l'histoire d'un livre visiblement offert par ses parents ; parents qui semblent enterrés en dessous de la tombe à laquelle elle s'adresse. Cette histoire est celle d'un héros qui pénètre l'antre d'un dragon pour délivrer une princesse et parallèlement, Durango approche du lieu sur son cheval à travers la neige.
On comprend tout de suite le rapprochement fait entre le chevalier et le pistolero mais ce qui m'a sauté aux yeux est la ressemblance entre cette scène et l'arrivée de Clint Eastwood dans Pale rider. On y voit une jeune fille se recueillir en récitant la bible sur la tombe de son chien tué au cours d'une expédition punitive effectuée par des hommes de main travaillant pour un propriétaire minier qui persécute des chercheurs d'or indépendants. En même temps, sortant de la montagne, s'approche le "pale rider".
Les paysages enneigés des deux scènes accentuent la similitude. Par la suite, "Loneville" prend une toute autre direction que le film de Clint Eastwood.
Dans mon souvenir, le tome 7 de Durango était un opus plutôt mineur. Ce fut cette fois aussi mon sentiment en atteignant le mot "fin". Après les aventures mexicaines des trois précédents volets, le scénario fait pâle figure. En effet, Yves Swolfs retourne au schéma classique du héros qui arrive au bon moment pour sauver la ville d'affreux malfrats. En revanche, il améliore encore son dessin. Sa plume se fait moins lourde et moins brouillonne dans les détails.. Sur ce point, la progression est nette et constante depuis le premier volet de cette série.
Les paysages enneigés des deux scènes accentuent la similitude. Par la suite, "Loneville" prend une toute autre direction que le film de Clint Eastwood.
Dans mon souvenir, le tome 7 de Durango était un opus plutôt mineur. Ce fut cette fois aussi mon sentiment en atteignant le mot "fin". Après les aventures mexicaines des trois précédents volets, le scénario fait pâle figure. En effet, Yves Swolfs retourne au schéma classique du héros qui arrive au bon moment pour sauver la ville d'affreux malfrats. En revanche, il améliore encore son dessin. Sa plume se fait moins lourde et moins brouillonne dans les détails.. Sur ce point, la progression est nette et constante depuis le premier volet de cette série.
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