En début de film, Max (Mel Gibson) se fait voler son moyen de locomotion (un chariot tiré par des chameaux) et tous ses biens par un aviateur. Dépité, il arrive à pieds à Bartertown (la ville du troc) dirigée par Entity (Tina Turner) où un semblant de civilisation semble renaître. Il espère mettre la main sur le voleur et son chariot. Les circonstances l'amènent à passer un marché avec Entity qui veut se débarrasser de Master Blaster, un duo formé d'un colosse dont le visage est caché par un masque en métal et un nain constamment juché sur ses épaules (le corps et l'esprit) et qui produit l'énergie alimentant la ville à partir de méthane issu du lisier de porcs dans les souterrains de la ville. Max doit affronter Master Blaster pour que son chariot lui soit rendu.
Extrême violence et poursuites en véhicules motorisés, tout ce qui faisait le "sel" des deux premiers volets, ont ici complètement disparu. Rapidement, Max se retrouve au sein d'une communauté d'enfants et d'adolescents qui attendent le Capitaine Walker, une icône prophétique qu'ils se sont créée, comme un messie qui les emportera vers un monde meilleur. Tout cela est très ennuyeux et surtout parfaitement idiot.
Ce n'est que dans les dernières minutes que ce troisième Mad Max se met à bouger un peu, où l'unique (l'unique !) poursuite apparaît, sans qu'aucune rage ou folie ne s'y exprime cependant. Quelle tristesse...
We don't need another hero chante Tina Turner en guise de chanson de générique. Cela ne l'empêchera pas d'interpréter dix ans plus tard un titre pour un autre héros. Suivez mon regard...
We don't need another hero chante Tina Turner en guise de chanson de générique. Cela ne l'empêchera pas d'interpréter dix ans plus tard un titre pour un autre héros. Suivez mon regard...
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