Accéder au contenu principal

Durango - Tome 11 : Colorado

Le onzième tome de Durango débute sur une base classique. Le héros arrive dans une ville qui est sous la coupe d'un shérif et ses adjoints, eux-même aux ordres d'un riche propriétaire, un certain Norton, qui possède toutes les mines de la région. Durango doit y rencontrer son futur employeur qui l'a contacté par un courrier anonyme. Yves Swolfs a déjà utilisé ce type de postulat de départ et il est possible d'en trouver des similaires dans les westerns au cinéma. Je pense par exemple au Pale rider de et avec Clint Eastwood et il y en a d'autres.

C'est dans le développement de l'histoire que l'auteur maintiendra l'intérêt du lecteur. La révélation de l'identité du futur employeur de Durango, si elle n'est pas étonnante, a au moins le mérite d'installer d'intéressants antagonismes. Les prétentions du shérif qui entend prendre le dessus sur Norton permettront aussi de mettre en place des situations qu'Yves Swolfs saura exploiter et développer. L'album est intéressant et agréable à suivre.

Les dessins et l'agencement des cases sont toujours aussi bons mais je regrette quand même que la mise en couleur des premiers tomes qui accentuait la gravité des scènes dramatiques ait été définitivement abandonnée.

Pour la première fois, un album de Durango se termine sur une sérieuse interrogation quant au sort réservé au pistolero ; mais l'on sait que les héros ne meurent jamais et il reste encore cinq albums à lire.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P

You only live twice (1964) - Ian Fleming

" La geisha "Feuille Tremblante", agenouillée à côté de James Bond, se pencha en avant et l'embrassa chastement sur la joue droite. - Ça, c'est tricher, dit James Bond avec sévérité. Vous aviez accepté, si je gagnais, de me donner un vrai baiser : sur la bouche. C'est un minimum, ajouta t-il. "Madame" Perle Grise avait les dents laquées de noir, signe de grande distinction ;  son maquillage était si épais qu'on aurait pu la croire sortie d'une pièce de théâtre No. Elle traduisit. Il y eut des rires étouffés, des cris d'encouragement. Feuille Tremblante cacha son visage dans ses jolies mains comme si on lui avait demandé de se livrer à la pire des obscénités. Elle écarta ses doigts, examina la bouche de Bond de ses yeux bruns et vifs, comme si elle visait, et s'élança. Cette fois le baiser était bien sur les lèvres, et elle s'y attarda. Invite ? Promesse ? " A la fin de On her Majesty's secret service , James Bond

Licence to kill (1989) - John Glen

Licence to kill est le premier James Bond que j'ai vu au cinéma. A l'époque, j'avais été un peu déçu, le canevas scénaristique étant similaire à de nombreuses productions cinématographiques des années quatre-vingts, à savoir une histoire de vengeance sur fond de trafic de drogue. Depuis, je l'ai revu à la hausse. En effet, bien qu'il s'agisse pour la première fois d'un titre non issu des écrits de Ian Fleming, il me semble plutôt fidèle à l'esprit du créateur de James Bond. Il s'inspire d'ailleurs d'éléments qui avaient été ignorés dans les précédentes adaptations, en premier lieu la mutilation de Felix Leiter ( David Hedison ), jeté dans la mâchoire d'un requin, événement dramatique qui intervient dans le roman Live and let die mais entièrement ignoré dans sa pitoyable adaptation de 1973 . Dans Licence to kill , Leiter est jeté au requin alors qu'il vient tout juste de se marier. Parallèlement, Della, son épouse, sera t