Le onzième tome de Durango débute sur une base classique. Le héros arrive dans une ville qui est sous la coupe d'un shérif et ses adjoints, eux-même aux ordres d'un riche propriétaire, un certain Norton, qui possède toutes les mines de la région. Durango doit y rencontrer son futur employeur qui l'a contacté par un courrier anonyme. Yves Swolfs a déjà utilisé ce type de postulat de départ et il est possible d'en trouver des similaires dans les westerns au cinéma. Je pense par exemple au Pale rider de et avec Clint Eastwood et il y en a d'autres.
C'est dans le développement de l'histoire que l'auteur maintiendra l'intérêt du lecteur. La révélation de l'identité du futur employeur de Durango, si elle n'est pas étonnante, a au moins le mérite d'installer d'intéressants antagonismes. Les prétentions du shérif qui entend prendre le dessus sur Norton permettront aussi de mettre en place des situations qu'Yves Swolfs saura exploiter et développer. L'album est intéressant et agréable à suivre.
Les dessins et l'agencement des cases sont toujours aussi bons mais je regrette quand même que la mise en couleur des premiers tomes qui accentuait la gravité des scènes dramatiques ait été définitivement abandonnée.
Pour la première fois, un album de Durango se termine sur une sérieuse interrogation quant au sort réservé au pistolero ; mais l'on sait que les héros ne meurent jamais et il reste encore cinq albums à lire.
Les dessins et l'agencement des cases sont toujours aussi bons mais je regrette quand même que la mise en couleur des premiers tomes qui accentuait la gravité des scènes dramatiques ait été définitivement abandonnée.
Pour la première fois, un album de Durango se termine sur une sérieuse interrogation quant au sort réservé au pistolero ; mais l'on sait que les héros ne meurent jamais et il reste encore cinq albums à lire.
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