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Walking dead - 7. Dans l'oeil du cyclone

Le septième volume de Walking dead s'attache à décrire le quotidien des survivants à l'intérieur de la prison qui s'appliquent à mettre en place des codes et des règles de vie. Malgré les zombies qui occupent toujours l'environnement extérieur, serait-ce là les prémices d'une nouvelle société ? 

Ainsi, un mariage est organisé tandis que Rick apprend à sa femme qu'il sait que le bébé qu'elle attend n'est pas de lui. Les personnages vivent des petits drames du quotidien devant nos yeux. Une fois de plus, les propos de Umberto Eco dans Il superuomo di massa au sujet des comics me sont revenus. Il n'y avait aucun mépris de sa part, je crois me souvenir qu'il reconnait dans son livre avoir été un gros lecteur de ces bandes dessinées américaines, et la lecture de Walking dead qui est le premier comic que je lis véritablement confirme les ficelles utilisées par leurs scénaristes. Et j'y prends un réel plaisir.

Malgré leurs efforts de reconstruction, le désespoir n'est hélas pas loin pour les personnages. Carol, l'une des survivantes, se jette dans les bras d'un mort vivant pour se suicider, un acte qui provoque la stupéfaction chez tout le monde ; et une grosse surprise pour celui qui lit.

Ce volume se conclut sur l'arrivée du gouverneur (voir le volume cinq) et de ses hommes ; et leurs intentions ne sont évidemment pas pacifiques.

Je suis assez admiratif de la capacité des auteurs à toujours rebondir et imaginer des situations nouvelles sans donner l'impression de se répéter. Si Dans l’œil du cyclone privilégie les relations humaines et la description d'une relative accalmie, sa dernière page annonce un terrible conflit. Ce que je supposais en chroniquant le sixième volume se confirme ici : les humains sont plus menaçants que les zombies, c'est du moins la tournure que semblent avoir choisi les auteurs de Walking dead

Je ne sais pas du tout à quoi m'attendre par la suite, l'univers est si chaotique et la narration si imprévisible, en tout cas éloignée des rebondissements attendus dans un tel univers, que le pire est possible pour toutes ces personnes que l'on suit depuis quasiment le début.

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