L'avantage de revoir les saisons de 24 quelques années après leur diffusion télévisuelle, est qu'elles peuvent être appréhendées en dehors de toute approche passionnelle et de tout commentaire mis sur les forums internet où sont systématiquement pointées du doigt les énormités et autres incohérences. 24 a eu son lot de critiques plus ou moins justifiées en son temps, et parfois elles ont pu biaiser mon point de vue. Il s'agit cependant de la seule série qui m'a donné entière satisfaction jusqu'à son excellente et récente neuvième saison. Le sujet de l'antiterrorisme, le personnage principal Jack Bauer (Kiefer Sutherland dont c'est LE rôle de sa carrière), l'action en temps réel, le suspense omniprésent, tout cet ensemble me plait beaucoup et continue à me plaire.
C'est avec le recul nécessaire que j'ai enchainé cette fois les vingt-quatre épisodes de cette cinquième saison, pour m'apercevoir que mis à part les postulats de départ, j'en avais peu de souvenirs alors qu'il s'agit en réalité de l'une des meilleures.
Des points tirés par les cheveux, cette cinquième saison en contient, comme les précédentes et celles qui suivront, mais rien ne m'est apparu franchement énorme ou laborieux, comme c'est parfois le cas. Ils sont, pour la plupart, véritablement acceptables et la cohérence qui lie jusqu'à présent les péripéties de Jack Bauer m'a sauté aux yeux. La descente aux enfers du personnage central de cette série imaginée par des scénaristes jouant continuellement à le malmener depuis la saison une continue, pour le plaisir du téléspectateur. L'évolution aurait certainement été moins intéressante si l'option prise dans les dernières minutes de la saison une avait été tout autre. Je pense aussi que 24 n'aurait pas duré autant d'années. Il est d'ailleurs question depuis peu d'une prochaine série dérivée.
Cette cinquième saison commence par l'assassinat de personnages qui étaient jusqu'ici récurrents, et même importants, pour se prolonger au sein d'un complot à l'intérieur même des plus hautes sphères de l’État américain. Le président en personne, Charles Logan (Gregory Itzin), est directement partie prenante à ce complot . Dans la saison précédente, il n'était que vice-président et accédait au poste suprême après la mort du président Keeler dans le crash de Air Force One. Ainsi, en plus de paraitre illégitime car non élu par un vote, il se montre manipulateur et même instable car souvent à la limite de la crise de nerf. Quant à son comportement avec son épouse, il est odieux. Charles Logan n'a rien de la force morale de l'ancien président Jack Palmer ; mais ce contraste est évidemment voulu par les scénaristes.
La saison cinq de 24, en prenant l'allure d'un thriller politique haletant, apparait donc, avec la première, comme celle faisant le plus preuve de crédibilité . Bien sûr, elle contient son lot de raccourcis et de facilités mais ils sont pour la plupart acceptables, en tout cas nettement plus que la précédente et la suivante qui, si ma mémoire est bonne, est assez extravagante sur bien des points. Je la reverrai et la chroniquerai en temps voulu.
Enfin, pour confirmer mon propos au sujet de la cohérence dans le troisième paragraphe de ce billet, les dernières minutes du dernier épisode sont directement liées à un événement de la quatrième saison tout et permet de rebondir vers la suivante, où de nombreuses interrogations se posent quant à son début. En 2006, il avait fallu attendre environ une année pour connaître le devenir incertain de Jack Bauer et l'attente était franchement motivante. Les scénaristes et les producteurs sont des petits malins.
C'est avec le recul nécessaire que j'ai enchainé cette fois les vingt-quatre épisodes de cette cinquième saison, pour m'apercevoir que mis à part les postulats de départ, j'en avais peu de souvenirs alors qu'il s'agit en réalité de l'une des meilleures.
Des points tirés par les cheveux, cette cinquième saison en contient, comme les précédentes et celles qui suivront, mais rien ne m'est apparu franchement énorme ou laborieux, comme c'est parfois le cas. Ils sont, pour la plupart, véritablement acceptables et la cohérence qui lie jusqu'à présent les péripéties de Jack Bauer m'a sauté aux yeux. La descente aux enfers du personnage central de cette série imaginée par des scénaristes jouant continuellement à le malmener depuis la saison une continue, pour le plaisir du téléspectateur. L'évolution aurait certainement été moins intéressante si l'option prise dans les dernières minutes de la saison une avait été tout autre. Je pense aussi que 24 n'aurait pas duré autant d'années. Il est d'ailleurs question depuis peu d'une prochaine série dérivée.
Cette cinquième saison commence par l'assassinat de personnages qui étaient jusqu'ici récurrents, et même importants, pour se prolonger au sein d'un complot à l'intérieur même des plus hautes sphères de l’État américain. Le président en personne, Charles Logan (Gregory Itzin), est directement partie prenante à ce complot . Dans la saison précédente, il n'était que vice-président et accédait au poste suprême après la mort du président Keeler dans le crash de Air Force One. Ainsi, en plus de paraitre illégitime car non élu par un vote, il se montre manipulateur et même instable car souvent à la limite de la crise de nerf. Quant à son comportement avec son épouse, il est odieux. Charles Logan n'a rien de la force morale de l'ancien président Jack Palmer ; mais ce contraste est évidemment voulu par les scénaristes.
La saison cinq de 24, en prenant l'allure d'un thriller politique haletant, apparait donc, avec la première, comme celle faisant le plus preuve de crédibilité . Bien sûr, elle contient son lot de raccourcis et de facilités mais ils sont pour la plupart acceptables, en tout cas nettement plus que la précédente et la suivante qui, si ma mémoire est bonne, est assez extravagante sur bien des points. Je la reverrai et la chroniquerai en temps voulu.
Enfin, pour confirmer mon propos au sujet de la cohérence dans le troisième paragraphe de ce billet, les dernières minutes du dernier épisode sont directement liées à un événement de la quatrième saison tout et permet de rebondir vers la suivante, où de nombreuses interrogations se posent quant à son début. En 2006, il avait fallu attendre environ une année pour connaître le devenir incertain de Jack Bauer et l'attente était franchement motivante. Les scénaristes et les producteurs sont des petits malins.
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