Accéder au contenu principal

Walking dead - 17. Terrifiant

Je concluais mon billet sur le précédent volume de Walking dead en demandant si la période de paix allait perdurer. Le suivant apporte déjà la réponse : non.

Un nouveau groupe fait son apparition, celui de Negan et ses hommes, qui sont loin d'être pacifistes. De fait, les premières hostilités apparaissent et deux personnages pivots de la série trouvent la mort. Il s'agit d'Abraham et de Glenn. Ce dernier est violemment massacré à coups de batte de baseball renforcé par du fil barbelé par ce fameux Negan. Terrifiant, ce volume porte bien son titre. Ce n'est qu'une bande dessinée mais leur disparition a provoqué en moi un certain émoi.

On s'en rend compte assez régulièrement mais les morts vivants sont de plus en plus secondaires dans cette série, ils semblent maintenant n'être presque qu'un prétexte pour développer des histoires conflictuelles entre différents groupes mais aussi des récits d'amitiés et d'amour entre les protagonistes. Ici, l'attention est notamment portée sur l'amour grandissant entre Rick, le héros principal depuis le début, et Andrea, la sniper à la joue balafrée.

Ce numéro marque un tournant dans l'évolution de Walking dead et je suis toujours aussi curieux de connaitre la suite, vu que les scénaristes ont toujours cette volonté du jusqu’au-boutisme et savent judicieusement alterner les périodes d'accalmies et les périodes de tensions.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P

Licence to kill (1989) - John Glen

Licence to kill est le premier James Bond que j'ai vu au cinéma. A l'époque, j'avais été un peu déçu, le canevas scénaristique étant similaire à de nombreuses productions cinématographiques des années quatre-vingts, à savoir une histoire de vengeance sur fond de trafic de drogue. Depuis, je l'ai revu à la hausse. En effet, bien qu'il s'agisse pour la première fois d'un titre non issu des écrits de Ian Fleming, il me semble plutôt fidèle à l'esprit du créateur de James Bond. Il s'inspire d'ailleurs d'éléments qui avaient été ignorés dans les précédentes adaptations, en premier lieu la mutilation de Felix Leiter ( David Hedison ), jeté dans la mâchoire d'un requin, événement dramatique qui intervient dans le roman Live and let die mais entièrement ignoré dans sa pitoyable adaptation de 1973 . Dans Licence to kill , Leiter est jeté au requin alors qu'il vient tout juste de se marier. Parallèlement, Della, son épouse, sera t

Bad taste (1987) - Peter Jackson

" Un film de Peter Jackson le réalisateur du Seigneur des anneaux ", voilà ce qu'on peut lire sur la boite du DVD sorti en 2006 de Bad taste . Si Peter Jackson est bien le réalisateur des deux films, je n'ai pu que m'amuser devant l'affirmation opportuniste insérée ici car les deux longs métrages n'ont rien en commun si ce n'est, effectivement, d'avoir le même metteur en scène. Quelques années auparavant, la trilogie The lord of the rings avait fait un carton en salle, et visiblement, le distributeur de Bad taste entendait en profiter pour vendre quelques galettes. Personnellement, j'étais ravi de voir le premier film de Peter Jackson en DVD car depuis sa sortie dans les années quatre vingts, j'admire son thème parfaitement idiot, sa mise en scène outrancière, son humour potache et cradingue, ses délires gores, et tout cela fait dans un total amateurisme avec une bande de copains. Des extraterrestres carnivores ont décimé