Accéder au contenu principal

Walking dead - 22. Une autre vie

Ce volume prend place quelque temps après le précédent. Il me semble que c'est la première fois dans cette série, qu'est faite une ellipse. Est marqué ainsi la fin du conflit contre Negan, une fin peut-être pas durable puisqu'il est retenu prisonnier dans les geôles d'Alexandria où il reçoit les visites régulières de Carl, le fils de Rick Grimes. Quelques indices supposent que le détenu lui manipule l'esprit.

Dans la communauté, chacun espère retrouver une vie à peu près normale malgré les murs qui les entourent et les séparent des zombies qui grouillent encore dans le monde extérieur. L'inquiétude se fait également sentir à propos des réserves de nourriture.

Quelques rescapés font leur apparition et après les mésaventures auxquelles a du faire face la communauté, la méfiance à leur égard est grande. Les nouveaux venus semblent aussi se méfier et tentent d'en savoir plus sur le fonctionnement d'Alexandria en se rendant secrètement dans des endroits qui leur sont interdits jusque dans la prison de Negan.

Il s'agit donc d'un volume où ressort pas mal d'interrogations et de tension mais parallèlement apparait un phénomène plus inquiétant dont la véritable nature apparaitra au grand jour dans les dernières pages et qui promet de nouveaux affrontements à venir.

Si je peux lire ici ou là des commentaires traduisant une certaine lassitude chez les lecteurs de Walking dead, en ce qui me concerne, je ne la ressens pas. Bien sûr, je ne suis pas dupe des ficelles utilisées par Robert Kirkman et Charlie Adlard pour produire une histoire qui s'allonge, mais pour moi le plaisir est toujours présent. A ce stade de l'histoire, j'espère simplement que la menace qui se profile sera à la hauteur de ce qu'elle annonce.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P

Licence to kill (1989) - John Glen

Licence to kill est le premier James Bond que j'ai vu au cinéma. A l'époque, j'avais été un peu déçu, le canevas scénaristique étant similaire à de nombreuses productions cinématographiques des années quatre-vingts, à savoir une histoire de vengeance sur fond de trafic de drogue. Depuis, je l'ai revu à la hausse. En effet, bien qu'il s'agisse pour la première fois d'un titre non issu des écrits de Ian Fleming, il me semble plutôt fidèle à l'esprit du créateur de James Bond. Il s'inspire d'ailleurs d'éléments qui avaient été ignorés dans les précédentes adaptations, en premier lieu la mutilation de Felix Leiter ( David Hedison ), jeté dans la mâchoire d'un requin, événement dramatique qui intervient dans le roman Live and let die mais entièrement ignoré dans sa pitoyable adaptation de 1973 . Dans Licence to kill , Leiter est jeté au requin alors qu'il vient tout juste de se marier. Parallèlement, Della, son épouse, sera t

Casino Royale (1953) - Ian Fleming

Avant propos : la quasi intégralité de cet article a été rédigée avant le week-end James Bond au Touquet . C'est l'organisation de ce week-end qui m'a motivé pour me plonger à nouveau dans les origines de 007 plus de 20 ans après les avoir lu. Il y a quelques similitudes avec les propos de Jacques Layani lors de sa conférence du 8 octobre dernier mais en aucune façon, je n'ai copié ou récupéré ce qu'il a pu dire sur Ian Fleming et James Bond. Je tenais à le préciser afin d'éviter tout malentendu avec celles et ceux qui ont assisté à la conférence ainsi qu'avec Jacques Layani lui même. " L'odeur d'un casino, mélange de fumée et de sueur, devient nauséabonde à trois heures du matin. L'usure nerveuse causée par le jeu - complexe de rapacité, de peur et de tension - devient insupportable ; les sens se réveillent et se révoltent. " C'est par ces mots que commence en 1953 la toute première intrigue de James Bond 007 imaginée par