Accéder au contenu principal

24 : Redemption


Un temps, il fut question de prolonger les épreuves de Jack Bauer sur grand écran. Un tel film ne vit jamais le jour et il est fort probable que ce ne soit jamais le cas. On peut le regretter. Il reste cependant ce téléfilm qui établit le lien entre les saisons six et sept.

Jack Bauer (Kiefer Sutherland) est en fuite depuis la fin de la sixième saison. Il s'est réfugié au Sangala, un État africain fictif, où il aide un ancien ami, Carl Benton (Robert Carlyle) à la construction d'une école. Parallèlement, le pays connait une vague de rébellion sur le point d'évoluer en coup d’État mené par le général Juma (Tony Todd). Le personnage de Jack Bauer n'a vraiment pas de chance. Partout où il se rend, il faut que les armes se mettent à cracher du plomb ! 

Vient s'ajouter un membre de l'ambassade américaine lui apportant une citation à comparaitre. Jack Bauer a donc été retrouvé, il doit à nouveau partir en cavale. Pendant ce temps, aux États-Unis, Allison Taylor (Cherry Jones) s'apprête à recevoir l'investiture de la présidence américaine. Les scénaristes de 24 avaient parié sur un président noir plusieurs années avant Barack Obama, ils tentent le coup, ici, avec une femme ayant brisé le plafond de verre mais ce sera pour plus tard encore, Hillary Clinton ayant récemment échoué.

Il est plutôt pas mal ce téléfilm dont l'action est vécu en temps réel et préparant l'arrivée de la saison suivante. Il pose les prochaines intrigues au sein même de la maison blanche avec cet inquiétant Jonas Hodges (intrigant John Voight) qui a ses entrées au plus près de l'administration d’État mais visiblement animés par de sombres projets.

Je reste cependant un peu sceptique devant l'empathie de Jack Bauer pour les enfants africains. Ce n'est pas très "24". Pourtant, le scénario se transforme en sauvetage des enfants du village à travers la brousse africaine afin d'échapper aux troupes du général Juma. On sait, en même temps que Jack Bauer se rend vers sa propre arrestation puisque, pour sauver les enfants d'un enrôlement de force dans les troupes des rebelles, son but est d'atteindre l'ambassade des États-Unis.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Vertige (2011) - Franck Thilliez

J'ai découvert Franck Thilliez  il y a quelques années avec La chambre des morts , polar que j'avais apprécié lire. Plus tard, j'ai lu Train d'enfer pour ange rouge , thriller plutôt bien construit qui plonge le lecteur dans un univers qui se montre de plus en plus effrayant. J'ai achevé la lecture de  Vertige  récemment, son avant dernier livre qui me fait dire que l'auteur s'est amélioré entre ses premières œuvres et celle-ci ; Avec toujours ce goût pour les descriptions de scènes et situations morbides. Jonathan Touvier se réveille au fond d'une grotte glacée. Il est attaché au poignet par une chaîne qui restreint considérablement son champs de déplacement. Il y a son chien aussi, endormi et qui ne tardera pas à sortir du sommeil dans lequel il a été plongé. Deux autres hommes aussi se réveillent dans le même lieu : Farid, qui lui est enchaîné à la cheville et Michel, libre de ses mouvements mais qui a un masque de fer fixé autour de la tête. P

Licence to kill (1989) - John Glen

Licence to kill est le premier James Bond que j'ai vu au cinéma. A l'époque, j'avais été un peu déçu, le canevas scénaristique étant similaire à de nombreuses productions cinématographiques des années quatre-vingts, à savoir une histoire de vengeance sur fond de trafic de drogue. Depuis, je l'ai revu à la hausse. En effet, bien qu'il s'agisse pour la première fois d'un titre non issu des écrits de Ian Fleming, il me semble plutôt fidèle à l'esprit du créateur de James Bond. Il s'inspire d'ailleurs d'éléments qui avaient été ignorés dans les précédentes adaptations, en premier lieu la mutilation de Felix Leiter ( David Hedison ), jeté dans la mâchoire d'un requin, événement dramatique qui intervient dans le roman Live and let die mais entièrement ignoré dans sa pitoyable adaptation de 1973 . Dans Licence to kill , Leiter est jeté au requin alors qu'il vient tout juste de se marier. Parallèlement, Della, son épouse, sera t

Bad taste (1987) - Peter Jackson

" Un film de Peter Jackson le réalisateur du Seigneur des anneaux ", voilà ce qu'on peut lire sur la boite du DVD sorti en 2006 de Bad taste . Si Peter Jackson est bien le réalisateur des deux films, je n'ai pu que m'amuser devant l'affirmation opportuniste insérée ici car les deux longs métrages n'ont rien en commun si ce n'est, effectivement, d'avoir le même metteur en scène. Quelques années auparavant, la trilogie The lord of the rings avait fait un carton en salle, et visiblement, le distributeur de Bad taste entendait en profiter pour vendre quelques galettes. Personnellement, j'étais ravi de voir le premier film de Peter Jackson en DVD car depuis sa sortie dans les années quatre vingts, j'admire son thème parfaitement idiot, sa mise en scène outrancière, son humour potache et cradingue, ses délires gores, et tout cela fait dans un total amateurisme avec une bande de copains. Des extraterrestres carnivores ont décimé